MOULES FRITES

★ LETTRE DE JEAN

Forest, le 29 août 2024

Ma corne de gazelle, mon loukoum, mon ptit Ramissou,

Je sais, l’été n’a duré que 2 jours. On a à peine eu le temps de mettre les doigts de pieds en épouvantail que c’était déjà la rentrée. J’espère que tu as quand même la frite.

Ici dans notre arrière-cuisine, on se remet au boulot dans un mood grande marmite, blindée de saveurs et de textures uniques : on part sur des mélanges sucré-salé, des vitamines, du fondant, du croquant qui explose dans le palais comme un feu d’artifice euh pardon, j’ai trop regardé Top chef. Je reprends : (mon boss me dit que ces métaphores alimentaires sont trop cryptiques) Il y aura du rap, du slam, un thé dansant, du tricot, du crochet, des concerts, des cabarets queer, du chant polyphonique, des stages de vacances, des expos… qui feront bouillir et déborder notre chaudron et nos gamelles. On te démoule tout ça après Forest Sounds. À voir les plats que tu auras envie de partager, selon tes goûts, ton appétit, ton régime, tes allergies… En tout cas, ma grand-mère disait toujours: « Rentrer dans le moule, c’est finir par ressembler à une tarte » (no offense pour les tartes).

À toute choucroute,

À vendredi (ou samedi) à l’abbaye ?

Jean B.

 

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