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6 titres gravés à l’acide sur 2 disques sortis sur le label Le Turc Mécanique – refuge du bon goût à la française – Empereur n’est pas du genre loquace. Là où les hommages post-punk aseptisés pullulent, le quatuor bruxellois accouche d’odes au vacarme et au chagrin à s’en briser la nuque et à s’en décoller le coeur. Si le post-punk viscéral reste la colonne vertébrale de ce second EP, celui-ci vient se mâtiner de relents psychédéliques, d’une guitare shoegaze, d’accents orientaux et d’une nouvelle voix digne d’un Morrissey sous PCP.
Fougue adolescente cherche musicien intrépide pour exutoire musical. Ca aurait pu être le pitch d’un road movie, ce sont les balbutiements de P.∆.N.T.H.E.R alors composé de la chanteuse Laura Davidt et du producteur multi-instrumentiste Fab DuBard, ensuite rejoints par John De Pessemier à la batterie. Voix lascive, univers mélancolique et synthpop à paillettes, l’hommage aux eighties est complet et efficace. Les fauves sont lancés.
Ambiances pop vaporeuses, synthés enveloppants et réverb’ à gogo. Si Turquoise semble s’être assagi après de jeunes années passées auprès de formations telles qu’Empereur et les Panties, il n’en est rien. Sous le planant, la tension. À l’urgence du post-punk, le quatuor bruxellois ajoute des sculptures sonores qui engloutissent tout sur leur passage : le chant devient lointain, l’atmosphère presque angoissante. Plongée en eaux troubles, à mi-chemin entre l’océan rouge de Flavien Berger et le Grand Bleu d’Éric Serra.
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