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♦ Attention cette soirée pourrait comporter des éclairages stroboscopiques.
Pour célébrer cette sortie au BRASS – autant dire “comme à la maison”, Clément Nourry s’entoure de deux autres projets solo chers à ses yeux et ses oreilles, et invite la dessinatrice de la pochette de l’album, pour une exposition éphémère. Le 1er concert est à 20:00.
Outsider insomniaque, amoureux des guitares du desert Malien comme de celle du desert Texan, Clément Nourry sort un 3ème album doux et halluciné.
Sorti sur le label bruxellois Capitane Records et enregistré à la Free House par Ted Clark, « Amor » est un nocturne électrique en 8 parties, intense et lascif, dans le sillage de Ry Cooder et Wendy Carlos.
« Le monde dans lequel nous vivons est aussi fait de sons, structuré par les ondes.
Nous avons tous une vie secrète, faite de bruit et de musique.
Ceci est un éclat de ma vie sonore intime »
Clement Nourry, fondateur du groupe Under the Reefs Orchestra, continue son aventure solo, explorant les versants profanes de la guitare électrique. Ce projet forme une nouvelle étape dans l’exploration de l’alliance entre fingerpicking et des textures sonores.
Co-fondatrice du groupe néo-classique Echo Collective, Margaret Hermant a commencé son aventure solo en 2021 avec le morceau “Under”, sorti sous le célèbre label Deutsche Grammophon. En étroite collaboration avec l’ingénieur du son et producteur Fabien Leseure, ce projet met en avant les sons enchanteurs de la harpe et révèle une nouvelle facette de sa créativité.
Margaret Hermant a collaboré avec des artistes renommés comme Johann Johannsson, Dustin O’Halloran, Adam Wiltzie, Christina Vantzou, Rutger Hoedemaekers et Joep Beving. Ces collaborations enrichissent son répertoire de couleurs et de textures variées, faisant de chaque composition une expérience unique et mémorable.
▲ KABAAL
Avec son solo “KABAAL” (boucan en néerlandais), le batteur Jakob Warmenbol cherche inlassablement à repousser les limites de sa batterie en y intégrant des micros de contact, un module de batterie électronique et un sampler.
Tout en gardant l’élément de surprise comme principal moteur de ses compositions improvisées instantanées, les larsens et samples tordus l’entrainent à la découverte d’un terrain de jeu (a)tonal, désorientant, dyonisiaque et frénétique.
La pochette du disque “Amor” est issu d’une série récente de la dessinatrice française Margot Degert, dont une sélection des oeuvres sera exposée dans l’espace bar.
Comme dans beaucoup d’oeuvres actuelles travaillant le dessin, on retrouve dans son travail ce goût pour le viral, expansion dans l’espace, le déploiement d’un geste répété, d’un outil utilisé jusqu’à l’usure. Que ce soient des oiseaux, des plantes, des cabanes, des coulées ou des portes fermées, tout ce petit monde ignorant de la perspective, habite la même communauté de leur forme saillante. Ils y sont tous égaux. Non hiérarchisés et pareillement insolents. Car le dessin que pratique Margot Degert interpelle le spectateur par son insistante ironie, sa sombre mine pourtant aguicheuse, son côté « rions sur les décombres ». (extrait d’un texte de Nathalie Hugues )
